Éveil Conscience Nature

Comment créer un petit potager en permaculture (spécial débutants)

Vous êtes intéressé par la permaculture mais vous ne savez pas par où commencer ? Il existe de nombreux ouvrages sur la permaculture mais il est parfois difficile de s’y retrouver dans cette masse d’informations lorsqu’on n’a jamais ou peu jardiné.
De plus, la permaculture peut avoir cette image restrictive d’une culture sur une grosse butte où l’on a enfoui du bois. Je ne pratique pas cette méthode, pourtant je fais bien de la permaculture depuis 2012 et mon potager est très productif.

De délicieuses tomates de mon potager en permaculture !

Dans cet article, je m’adresse donc aux débutants, je vais vous expliquer de façon simplifiée et résumée comment démarrer un potager en permaculture. Nous allons volontairement nous consacrer à la permaculture au jardin avec des conseils de base mais gardez à l’esprit que la permaculture dépasse ce domaine. C’est une véritable philosophie de vie qui est passionnante et que l’on peut appliquer dans différents domaines au quotidien !
J’approfondirai la permaculture et certains points évoqués plus bas (le compostage, etc.) dans d’autres articles. Cet article est déjà bien assez long, j’ai pourtant synthétisé et mis en avant les aspects importants pour commencer un potager en permaculture. J’espère que ce sera clair, simplifié et intéressant pour vous. 😊
J’en profite également pour vous glisser les réponses à vos questions posées sur mon compte Instagram @dame.bio. Bonne lecture !


Qu’est-ce que la permaculture ?

J’aimerais introduire la permaculture en vous proposant une définition facile à comprendre.

« La Permaculture est une méthode de conception (design), inspirée des fondements de la Nature, qui vise à créer des lieux de vie agréables, productifs en nourriture, en énergie, en matériaux utiles tout en améliorant la qualité des sols, l’eau, la qualité de l’air et les relations entre les humains. »

Gildas Véret

Vis-à-vis du jardin, on comprend bien que la permaculture est une méthode pour pratiquer une culture permanente dans le but de créer un écosystème harmonieux, productif, durable, esthétique, vivant et respectueux.

Pour simplifier encore plus, la permaculture se base sur 3 éthiques faciles à retenir :

  • Prendre soin de la terre (tout acte qui prend soin de la terre, de la nature et de la planète)
  • Prendre soin de l’humain (l’épanouissement et le bien-être de soi, de sa famille, des proches, de l’humanité)
  • Produire et partager équitablement les ressources (le partage de surplus de récoltes, les échanges, le partage des graines reproductibles, des connaissances, d’informations, d’articles, etc. et produire de façon juste sans surconsommer les ressources).

L’un des principes fondamentaux repose sur « Travailler avec la nature et non contre elle. »

Découvrez ci-dessous mes conseils avec les principes de base à adapter à la spécificité de votre terrain pour créer votre potager en permaculture.


Observer, définir ses besoins/attentes et dessiner son potager

Observation et prise de notes pour faire le design de son potager en permaculture
Ma première visite sur le terrain : observation et prise de notes

L’observation et les interactions entre les éléments

Il est important de prendre le temps d’observer avant de dessiner et créer votre jardin/potager. Si vous n’êtes pas pressé, il est intéressant d’observer et analyser sur une année entière les évolutions sur votre terrain avec les saisons. Dans tous les cas, prenez un temps pour observer au moins quelques jours et noter les informations suivantes : votre climat, les microclimats, les zones d’ombre, les zones les plus ensoleillées, les endroits de passage où vous allez naturellement (vous, vos enfants et/ou animaux), les arbres présents, les endroits où vous aimez être le plus souvent, les vues à admirer, les vents dominants, l’orientation du jardin, les pentes, les plantes spontanées et bio-indicatrices de votre sol, les animaux/insectes sauvages présents (oiseaux, abeilles, papillons, etc.), les haies/murs présents et le paysage environnant (voisinage, champ cultivé, forêt, immeuble, etc). Rencontrez vos voisins et « les anciens » pour connaître leurs expériences en jardinage, leurs cultures préférées (même s’ils n’ont pas la même méthode de culture) et pourquoi pas échanger des outils, graines, etc…

Mes conseils
L’observation est un fil conducteur permanent de la permaculture. Ce n’est pas juste une phase. Il s’agit d’observer continuellement pour s’adapter. La conception d’un jardin en permaculture est accessible à tous dès lors qu’on imite ce qui s’opère dans la nature, qu’on applique un jardinage naturel et qu’on valorise l’observation et les interactions de notre propre environnement, peu importe la taille !

Vos besoins et envies

Posez-vous les questions suivantes : Combien de temps je veux y consacrer par semaine ? Quel est mon budget ? Combien de personnes je veux nourrir ? Est-ce que je souhaite un potager d’été ou qui produit toute l’année ? Quels sont les fruits et légumes que j’aime et que ma famille aime ?

Mes conseils
Commencez petit la première année, expérimentez, notez, prenez du plaisir à être au contact de la nature et de la terre, ne vous découragez pas. Au fur et à mesure des années et observations, vous pourrez améliorer, apprendre de vos échecs, créer un écosystème résilient et vous serez de plus en plus confiant pour agrandir vos cultures et pourquoi pas aménager de nouveaux espaces comme réaliser une mare, une haie variée, parfumée et comestible, un poulailler, un endroit de stockage, planter des arbres fruitiers, aménager un coin détente, une forêt comestible, etc.

Le design

Votre design est unique tout comme vous et votre lieu ! Commencez par faire un dessin sur votre plan de masse ou à l’aide du cadastre, en plaçant les éléments existants (la maison, le garage, les allées, la végétation comme les arbres, haies..) et les influences extérieures (ce que nous avons pu observer dans le point plus haut).

Puis détaillez et dessinez les zones de votre utilisation du terrain. La zone 0 est la maison. Les zones 1 à 5 vous aident à organiser la fréquence de vos visites et l’utilisation des éléments.

La zone 1 étant celle où l’activité humaine est très fréquente (exemple le potager), elle se situe au plus près de votre maison jusqu’à la zone 5 étant celle où il n’y a pas d’activité, c’est la zone sauvage, elle est la plus éloignée de votre habitation, (forêt, prairie sauvage, espaces laissés à l’état sauvage même tout petits).

Même si vous ne réalisez pas la création de toutes les zones la première année (serre, verger, point d’eau, abri jardin, poulailler, agrandissement, etc.), dessinez-les pour les intégrer au mieux à l’ensemble de votre projet. Dessinez vos projets actuels et futurs.

La permaculture cherche à prendre en compte tous les aspects du système (ici votre jardin) : ses éléments, ses interactions, son histoire, etc. C’est une conception holistique.

Mes conseils
Cette étape de conception, planification et réflexions est importante et apporte une harmonie à l’ensemble. N’hésitez pas à la faire en plusieurs fois, observez, jouez sur les interactions entre les éléments, déplacez-vous dans votre terrain, imaginez, modifiez, reconnectez-vous avec la nature et rêvez !  


Nourrir la terre, la protéger et favoriser les ressources naturelles et renouvelables

En permaculture, il ne s’agit pas de labourer et retourner la terre comme l’agriculture dite conventionnelle mais plutôt d’apporter un soin particulier à son sol, à le respecter pour le rendre plus vivant et fertile.
On s’inspire de la forêt en (re) créant de l’humus, avec du compost, du fumier, des engrais verts et en le protégeant avec du much/paillage.
Au potager, on recycle, rien ne se perd, tout se transforme !

Ma terre est plus fertile avec différents paillis, compost et engrais verts

Le compost

Le compost est un amendement organique, qui maintient ou augmente la richesse du sol, sa structure, en restituant au sol les éléments nutritifs prélevés par les plantes cultivées.

Mes conseils
C’est une merveilleuse ressource, gratuite, riche en humus, qui permet aux sols de se restaurer. Installez un composteur le plus tôt possible. Tout le monde devrait composter ses déchets organiques ! Composter, c’est participer au retour à la terre des déchets organiques que nous produisons et aussi limiter nos poubelles. J’utilise mon compost en automne et au printemps.

Le fumier

Le fumier, en surface et bien mûr, peut être un amendement organique utile. Il peut compléter le compost. 

Mes conseils
N’en achetez pas exprès. Si vous avez la possibilité d’avoir du fumier de volaille (plutôt comme engrais) ou de cheval (convient bien aux terres lourdes) à disposition ou donné par un voisin, c’est une ressource gratuite à utiliser en automne ou au printemps.

Cultiver des engrais verts

Les engrais verts ont la capacité de fixer l’azote de l’air et de le rendre assimilable aux plantes dans le sol. Cultiver des engrais verts permet de protéger le sol, de nourrir et d’ameublir la terre, de désherber et d’attirer les auxiliaires qui vont éliminer les indésirables et de favoriser la pollinisation des cultures (si vous en laissez en fleurs).

Mes conseils
Dès qu’un endroit de culture se libère, je sème un engrais vert ! J’aime beaucoup la phacélie, en plus d’apporter une biomasse importante, ses fleurs sont superbes et les abeilles en raffolent ! J’utilise aussi les fèves, les petits pois, les haricots, la moutarde, le sarrasin, le seigle et la vesce.

Protéger le sol avec le mulchage (ou paillage)

L’un des principes fondamentaux de la permaculture est de garder un sol recouvert et protégé avec une bonne couverture. Nous pouvons nous inspirer des forêts où le sol est toujours recouvert.

Ne pas laisser la terre à nu et recouvrir le sol permet d’économiser l’eau, de gérer les herbes indésirables, d’éviter les maladies, favoriser l’activité biologique, d’éviter les ravageurs en créant un écosystème favorable aux prédateurs comme les carabes, staphylins, coccinelles… (Bémol : les rats-taupiers aiment bien la paille et au début cela peut-être un refuge pour les limaces en attendant les prédateurs).
Cela permet également d’avoir des légumes propres, protéger la surface du sol et nourrir les êtres vivants du sol.

Remarque : lors des semis, écartez le paillage ou mulch, puis le remettre autour quand ce sont de jeunes plants.

Mes conseils
Couvrez votre sol en mélangeant les matières carbonées et azotées, les matières sèches et humides, les matières grossières et les matières fines (tonte, feuilles mortes, paille, foin, tiges sèches, engrais verts, BRF, etc…) que vous avez sous la main. Cela fournira un bon équilibre et favorisera la biodiversité. Les vers de terre et autres micro-organismes seront ravis et vous remercieront en aérant la terre à votre place. N’hésitez pas à renouveler les matières organiques.

L’eau de pluie

Enfin, il me paraît important de valoriser l’eau de pluie (ressource naturelle, renouvelable et gratuite) et de la stocker pour la redistribuer au jardin.


Créer ses zones de cultures avec ou sans buttes ?

La permaculture est souvent résumée à la culture sur buttes et je trouve ça dommage ! Je le répète souvent, il n’est pas nécessaire de créer des buttes pour faire de la permaculture.
Il existe bien des façons de faire et à adapter selon votre contexte et à diversifier selon votre terrain.
Selon vos observations, il est possible de faire des carrés, des rectangles, un rond, un jardin mandala, une autre forme, de cultiver en surface (à privilégier) ou de faire des buttes de cultures surélevées (utiles dans les zones inondables, zones sans terre, handicap d’une personne, personnes âgées). Bref, créez votre propre design en prenant en compte les interactions dans votre milieu et de la nature qui vous entoure. Expérimentez !

Mon potager en permaculture au printemps
Mon potager en permaculture au printemps

Pour ma part, je ne pratique pas les buttes où l’on enfoui du bois, je ne trouve pas cela esthétique, pas nécessaire dans mon jardin et je n’adhère pas à la pratique (le sol est chamboulé à la création, cela nécessite des troncs d’arbres qui peuvent être utilisés différemment et il faut bien maîtriser sa conception). On peut donc tout à faire de la permaculture et avoir une culture à plat en variant avec une couverture de paillis permanente, des engrais verts, du compost en surface et en préservant la microfaune qui travaille pour nous.
Dans mon jardin, il y a des planches de culture plates, à même le sol avec une bonne couverture végétale et un coffrage en bois de récup’ non traité (hauteur 15 cm) pour faciliter le passage de la tondeuse dans mes allées enherbées. Il y a également d’autres parcelles coffrées aussi, mais ce sont de simples petites buttes d’une dizaine de centimètres avec juste un rajout de terre végétale sur ma terre existante (suite à notre extension de la maison) et toujours recouvertes d’un mulch varié ou occupés par des engrais verts. Mes cultures sont toujours recouvertes de matières organiques, je ne mets jamais de terre à nouveau dessus comme c’est le cas dans différentes méthodes de buttes.

Mes conseils
Je vous recommande une technique facile et rapide, à même le sol. Elle s’inspire des principes de la permaculture que nous avons vu plus haut et de la technique de la lasagne.
Tondez ou fauchez l’emplacement de votre culture potagère. Passez la grelinette (la terre ne doit pas être sèche comme du béton ni gorgée d’eau), déposez des cartons marrons (sans encre et adhésifs), arrosez, déposez ensuite en couches (comme une lasagne) du compost ou du fumier mûr, puis de la tonte en fine couche puis une couche de feuilles mortes et/ou broyage fin ou foin puis à nouveau en alternance ces 3 couches de matières organiques puis finissez par une couche de paille au printemps ou une couche de feuilles/paille en automne. Arrosez bien.
Laissez reposer au moins pendant 1 mois voir plus. Vous pourrez enlever à l’aide d’une fourche à main les plantes indésirables les plus tenaces (liseron, chiendent, ronce) puis plantez vos plants ou semez un engrais vert ou une prairie fleurie. Puis, chaque année, ces matières diminuent, je renouvelle les mélanges de matières organiques (mulchage + compost) qui se décomposent pour rendre mon sol de plus en plus fertile et ma terre est de plus en plus grumeleuse, foncée, agréable à cultiver et vivante ! (à la base j’ai une terre argileuse).
Les planches de culture peuvent faire entre 1m et 1,20 m de large. Éviter le piétinement en intégrant des allées enherbées ou des planches en bois pour passer ou avec du BRF (Bois raméal fragmenté) afin de faciliter la circulation sans marcher sur vos espaces cultivés.


S’équiper avec quelques outils utiles

Ma super grelinette à 3 dents !
  • Une grelinette, outil inventé par Mr Grelin pour aérer la terre sans la retourner. Elle est d’une grande aide surtout pour les terres argileuses.
  • Une brouette : je m’en sers très souvent pour me soulager le dos et gagner du temps, dans cette brouette je transporte les matières organiques mais aussi mes outils, etc.)
  • Une pelle : pour prendre du compost, du fumier ou faire un trou pour un arbre)
  • Une fourche à main : un mini-outil très pratique, je m’en sers pour désherber, pour m’aider à planter et à aérer un petit endroit sur les premiers centimètres de terre.
  • Un râteau pour étaler les matières organiques et niveler le sol
  • Un mètre : il permet de mesurer et reporter votre dessin sur le terrain, de mesurer les distances de plantation…
  • Un arrosoir ou un tuyau pour arroser vos plantations
  • Le meilleur outil : vos mains avec une paire de gants.
  • Des tuteurs avec de la ficelle naturelle, que vous pouvez fabriquer vous-même avec des branchages, tiges de bambous, ils serviront de supports de culture.

Mes conseils
C’est un investissement au départ mais très utile. Vous n’êtes pas obligés de tout acheter neuf. Vous pouvez trouver ces outils de seconde main dans les vides maisons, vides-greniers ou brocantes mais assurez-vous qu’ils soient bien solides.
Éviter les matières plastiques, peu durables dans le temps. Préférez le bois et l’acier sans peinture (si possible), et surtout la solidité et du durable. Vous pouvez également favoriser les échanges et prêts d’outils entre voisins/proches. Parfois, les personnes ont des outils en double ou qui n’en n’ont plus l’utilité, peuvent vous les donner ou les vendre. J’ai des outils de mon grand-père qui durent depuis très très longtemps. La grelinette peut-être un achat conséquent, ce fut un cadeau d’anniversaire pour ma part mais je ne regrette pas cet outil. Vous pouvez cependant favoriser le prêt de cet outil ou vous pouvez aérer la terre à la fourche-bêche.


Cultiver vos premiers légumes (cultures faciles)

Commencez avec des légumes d’été simples et faciles à cultiver.

  • Tomates (notamment les tomates cerises)
  • Courgette
  • Concombre
  • Haricots verts
cultiver ses premiers légumes en permaculture
Le plaisir de récolter et savourer ses propres légumes !

Vous pouvez également planter des plantes aromatiques (thym, menthe, basilic, verveine, origan, etc) et des petits fruits comme les fraisiers.

Mes conseils
Plantez et semez ce que vous aimez avant tout ! N’achetez pas des graines non biologiques et plants F1 (c’est à dire stériles et non reproductibles). La première année, achetez plutôt vos plants biologiques non F1 (sauf pour les haricots verts à acheter en semences bio) puis gardez les graines. Celles-ci seront mieux adaptées à votre terre et environnement et donc plus résistantes et plus productives les années suivantes.
Vous pouvez garder les godets pour faire vos propres semis les années suivantes. Vous pouvez également essayer des graines dans les grainothèques ou favoriser les semenciers bio si vous avez envie de vous lancer directement dans les semis la première année.


Accueillir les auxiliaires

Dans la nature « sauvage », l’homme n’intervient pas, il se crée des équilibres écologiques.

Invitez la vie sauvage dans votre jardin est à mon sens, indispensable quand on pratique la permaculture. Mariez les formes et les couleurs en intégrant des fleurs mellifères en plus !

Un tournesol par exemple, peut servir de tuteurs pour un haricot vert grimpant, peut nourrir les pollinisateurs en été, nourrir les oiseaux à la fin de la saison estivale, vous aider à la pollinisation des légumes et apporter du volume et de l’esthétisme à votre potager.
Le potager devient utile et beau à la fois.
Rappelez-vous de ce principe : « un élément remplit plusieurs fonctions ».

Des fleurs mellifères et utiles pour les pollinisateurs !

Votre jardin devient un endroit propice pour accueillir les syrphes, carabes, chrysopes, coccinelles, mésanges, pinces oreilles, etc… Cependant, il y  a un véritable équilibre à rechercher, un « seuil de nuisibilité », une part de lâcher prise pour observer, être patient et ne pas intervenir systématiquement ! On en revient à cette notion de partage, en laissant une part à la nature.

Par exemple, en cas d’attaque de pucerons, cette nourriture attirera les coccinelles, larves de coccinelles, forficules, guêpes, syrphes, larves de chrysopes, mésanges etc). Les auxiliaires vous aideront naturellement dans votre jardin.
Un potager en permaculture, c’est donc aussi créer un petit paradis pour les auxiliaires dans la terre, en surface et dans les airs !

Mes conseils
Laissez des fleurs/herbes sauvages et spontanées, semez des fleurs mellifères (bourrache, phacélie, centaurée, zinnia, consoude, cosmos, soucis des jardins, mélange fleuri) pour attirer les pollinisateurs, prévoyez peut-être plus de plants de légumes au début et installez une cabane à oiseaux par exemple.


J’espère vous avoir donné envie de vous lancer dans la création d’un petit espace productif et naturel ! N’hésitez pas à partager cet article avec votre famille, voisins, collègues, amis et communauté. Plus nous serons nombreux à créer des jardins durables, naturels et productifs (sans engrais, sans pesticides, insecticides, etc.), plus nous serons heureux ! N’hésitez pas témoigner de votre expérience pour que nous apprenions tous ensemble. A bientôt !


Est-ce que ça vous donne envie de vous lancer ? Quels sont les sujets que vous aimeriez que j’approfondisse ?

Avatar de Aurélie Murtin

Aurélie

Auteure, enseignante de yoga, créatrice de contenus et coach en jardinage naturel. Je partage avec vous mes passions, expériences, conseils, réflexions, coups de coeur et des alternatives saines, durables et respectueuses de l’environnement que je mets en place dans mon quotidien tout en vivant pleinement. À travers cet espace, je souhaite éveiller, transmettre, partager, se reconnecter à la nature, revenir à l’essentiel, impulser des prises de conscience et des changements positifs. 

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Commentaires

  1. Avatar de etoiledeneiges7532
    etoiledeneiges7532

    bonjour,

    Merci beaucoup pour cet article qui m’a l’air complet même si je débute en permaculture :)
    J’aimerai avoir un aussi beau potager que le vôtre. Cette année, j’ai tenté beaucoup de tomates cerises, courgettes, ça a plutôt bien poussé, productif un peu tardivement (fin juillet).
    Potimarron et butternut j’en ai quelques un, mais je les trouve petit. Je ne sais pas pourquoi. Je les ai planté avec les tomates, est ce ça le pb?!
    Aubergines, carottes pas très productif. Aubergines moins de 10! :( et carottes toutes petites. Je ne sais pas pourquoi?! IL faut que je réfléchisse comment faire pour l’an prochain.
    Quant aux haricots, concombres et melons, le flop total! Rien récolté! Je suis preneuse d’astuce, car je ne sais pas pourquoi je n’ai rien récolté. pourtant beaucoup disent que c’est facile, et bien pas pour moi!
    Et le fenouil, je me suis laissée avoir, ils sont montés en graines et du coup, pas pu en manger! Je le sais pour l’an prochain.

    Petite question pour cet hiver, je n’ai pas prévu de planter des légumes, est ce que juste de la paille suffit pour protéger mes planches? ou bien puis je planter de la moutarde dans tous mes bacs ou autres? Je suis tout ouïe, c’est mon premier hiver dans mon potager.

    Comment avez vous fait cet été pour pallier au manque d’eau? car ici, ce fut terrible et si je sautais un jour sans arroser, ça se voyait. beaucoup récupère l’eau de pluie, mais je n’ai pas de gouttière comme la plupart. Donc du coup, je ne sais pas trop comment faire.

    Merci pour tous vos articles et conseils précieux.

    bonne journée et belle semaine

    bises

    1. Avatar de Liloue

      Bonjour,
      Bravo pour ce premier été où vous avez quand même pu récolter des tomates et des courgettes. La culture d’aubergines et de carottes sont un peu plus difficiles mais pas impossible ! Pour cet hiver, vous pouvez cet automne, comme expliqué plus haut dans l’article, mettre du compost, différents paillis et semer des engrais verts comme la moutarde. Pendant l’hiver, laissez faire la nature si vous ne mettez pas de cultures. Pour cet été, je récupère l’eau de pluie avec ma cuve enterrée chaque année, je mets une bonne couche de paille et le fait d’avoir une terre plus vivante, cela permet de garder une meilleure humidité. J’ai également des arbres et je joue sur les hauteurs et formes pour créer un micro-climat. J’ai créée un jardin partagé au printemps dans mon village et mis à part à la plantation, nous n’avons effectué aucun arrosage et pourtant nous avons eu plein de tomates et des pieds sains ! Je récolte aussi mes propres graines comme expliqué plus haut, elles s’adaptent mieux au terrain. Je note de faire un article sur l’été caniculaire au jardin. Bonne soirée et bon week-end ! Bises

      1. Avatar de etoiledesneiges7532
        etoiledesneiges7532

        bonsoir,
        Merci beaucoup pour votre réponse.
        Je vais donc tester le semis de moutarde dans certaines planches et d’autres, je vais essayer de récup du fumier et un peu de compost, le mélanger puis recouvrir de paille jusqu’au printemps. Ainsi je verrai ce qui donnera mieux l’an prochain.
        Pour le micro climat, je suis pas très douée. Je sais que mon potager est entouré du noyer, abricotier et un noisetier d’un côté et de l’autre juste un tilleul qui n’est pas très touffu. Il a de l’ombre le matin, le soir mais c’est vrai qu’en plein aprem, c’est plein soleil.
        Pour l’eau, j’avais pensé essayer de trouver une cuve que l’on utilise pour les chevaux qd ils sont au champ. Et la remplir avec l’eau de pluie ou bien l’eau quand on lave les fruits/légumes….au lieu de la gaspiller. Faut que je trouve où acheter une cuve maintenant!
        Encore merci et bravo pour toutes ces belles récoltes.
        bonne soirée et bonne semaine

      2. Avatar de etoiledesneiges7532
        etoiledesneiges7532

        ah oui! dernière question! Vos ipomées, zinnia, cosmos et bourrache se resèment toutes seules ou bien vous récoltez leurs graines et les replanter l’année d’après?
        car là, j’ai beaucoup de graines !
        merci

        1. Avatar de Liloue

          Bonjour,
          Je fais les deux ! Je laisse mes fleurs se ressemer toutes seules chaque année et je récolte aussi quelques graines que je redistribue à mes proches et pour mon jardin. Je les ressème là où il y a une petite place entre les légumes. Bonne journée.

          1. Avatar de etoiledesneiges7532
            etoiledesneiges7532

            bonsoir,
            Alors ça va. J’ai fait un peu pareil. On verra l’an prochain ce que cela donnera.
            Merci encore pour votre réponse.
            bonne fin de journée
            A bientôt

  2. Avatar de myriam

    coucou Aurélie,
    Merci pour ce superbe article. Je vais commencer par l’observation. Pas facile, il pleut en continue depuis lundi ;-) dis-moi, est-ce que tu proposes un « coaching » plus personnalisé pour ceux qui se sentent super nuls et qui ont du mal à s’y mettre ?? à distance car je suis en Belgique.
    Merci <3

    1. Avatar de Liloue

      Coucou Myriam,
      Oui je vais proposer justement un coaching jardin avec la nouvelle version de mon site. Et via skype donc pas de soucis pour la distance. Je t’envoie un mp.
      Bises et à bientôt ♥︎

  3. Avatar de Laura
    Laura

    Bonjour Liloue,
    Je serai intéressée par un article sur les associations au jardin et sur les rotations des cultures.
    Je commence juste mon jardin en permaculture, je vais dans les prochaines semaines mettre mes fraisiers en terre dans des carrés car ils étaient en petites jardinières (vie en apparemment). Au printemps j’y ajouterai un pied de tomates cerises chacun avec un plant de basilic. Il me restera un grand carré et je souhaite cultiver des tomates, un plant d’aubergines et des courgettes. Est ce une bonne association?
    Merci et bon we.
    Laura

  4. Avatar de Marine
    Marine

    Merci pour cet article ! En complément, je vous recommanderai cette revue : https://lepotagerpermacole.fr/creer-son-potager-permacole/ l’auteur a écrit plus de 100 pages gratuitement sur les différentes méthodes ! a bientôt !

    1. Avatar de Liloue

      Bonjour, merci pour le lien et la découverte.

  5. Avatar de Loïc DELANNE
    Loïc DELANNE

    Bonjour, merci beaucoup pour ce super article, je viens de récupérer une parcelle agricole plate de 1750 m2, avec accès à l’eau du canal, pas d’arbre, un peu de haie sur un côté, Vaucluse, Provence (chaleur, sécheresse, mistral, sol argilo-calcaire…) et je ne sais pas du tout par où commencer, surtout à cette époque de l’année. Je continue à naviguer à la recherche d’informations, et de vous suivre sur instagram. Si vous avez dans votre réseau des jardiniers pas loin de chez moi, j’aimerais beaucoup être mis en contact avec eux. Je fais le tour des fermes en permaculture ici également. Bref, j’essaie de trouver les bonnes infos pour me lancer!
    Merci encore…

    1. Avatar de Liloue

      Bonjour Loïc, super ce projet avec un terrain de jeux sympa ! Je ne connais pas de jardiniers dans ce coin parmi mon réseau mais de visiter les fermes autour et d’aller à la rencontre d’autres jardiniers dans le coin est une bonne démarche ! Si tu as besoin, j’accompagne les projets comme le tien par Skype. L’observation et le design sont importants avant de te lancer. Je te souhaite de belles découvertes et expérimentations.

  6. Avatar de Esther
    Esther

    Bonjour Aurélie, merci pour tes conseils, je suis impatiente à me lancer et commencer sur notre nouveau terrain (très bientôt), tu m’ as donnée une bonne poignée déjà

    1. Avatar de Liloue

      Bonsoir, super ! Si tu as besoin, saches que j’accompagne les projets individuels et collectifs même à distance. Je te souhaite de belles récoltes !

  7. Avatar de Origas
    Origas

    Bonjour,
    Merci pour cet article simple et clair.
    Pouvez vous me dire s’il est possible de faire de même dans un carré potager sur balcon?
    Yolande

    1. Avatar de Liloue

      Bonjour, oui vous pouvez faire la même chose dans un carré potager dans ce cas vous n’aurez pas de terre mais du terreau de qualité. Le compost, les pallaiges, les matières organiques, les engrais verts, les fleurs, etc… tout ces conseils peuvent s’appliquer sur votre balcon.

  8. Avatar de Frachon
    Frachon

    Bonjour, merci pour vos conseils, mais juste un bémol pour dire que le bois enterré dans les buttes ne peut guère servir à autre chose (bois de chauffe ou construction hors de question ) car il faut le prendre (ramasser des vieilles branches en forêt) lorsqu’il est déjà poreux et qu il est tombé depuis longtemps déjà…bien sûr, il peut y avoir des nids d insectes quon dérange alors, ce qui est dommage.

    1. Avatar de Liloue

      Bonjour, merci pour votre complément d’informations. Je ne pratique pas du tout le bois enterré dans les buttes, je ne fais que des matières en surface et ça fonctionne très bien. Belle soirée

  9. Avatar de Bouchez Chantal
    Bouchez Chantal

    Bonjour j’ai préparé un petit rectangle en lasagne. Question : lorsque vous plantez par exemple des tomates faut il percer le carton pour arriver à la terre? Nous avons souvent du mistral et je n’ai pas fait de butte mais à plat. Merci d’avance pour vos conseils.

    1. Avatar de Liloue

      Bonjour, normalement si votre lasagne est bien préparée, le carton devrait être « digéré » par les vers de terre et micro-organismes et lorsque vous planterez vos tomates vers mi-mai, il n’y aura plus de cartons.

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